Les procédures d’évaluation d’un bâtiment ont toujours fait l’objet d’analyses empiriques. Dans certains cas, elles se mêlent à l’expérience directe du secteur immobilier et à des critères de jugement clairement variables.
Le critère le plus couramment utilisé par les évaluateurs est basé sur l’évaluation de la valeur marchande. Une estimation immobilière à Saint Maurice ou ailleurs est déterminée en comparant le bien en question avec d’autres unités de la région ayant les mêmes caractéristiques comme la période de construction, les finitions et types de construction, etc. De cette comparaison, on déduit un prix moyen, se référant à chaque mètre carré, qui, multiplié par la surface commerciale, donnera le devis du bâtiment.
La surface commerciale est une dimension qui comprend non seulement l’emprise au sol de la partie habitée (y compris les murs), mais aussi la surface des balcons, des terrasses, des éventuels jardins, etc.
Les autres points qui distinguent le prix unitaire sont :
Sur la base de ces conditions, des corrections seront appliquées et détermineront le niveau de qualité de l’hébergement. En effet, pour un penthouse, il peut y avoir un facteur de correction de plus de 25%, par rapport à un appartement similaire situé à l’un des premiers étages du bâtiment. Évidemment, ces pourcentages sont également associés à la présence ou à l’absence de pavillons solaires, de dépôts dans les combles, etc. En gros, tous les accessoires immobiliers qui, même en petite partie, contribuent à la fonctionnalité de l’unité de logement seront pris en compte.
Il n’est pas difficile de constater, dans certains cas, que le coût (déduit par mètre carré) est nettement plus élevé que pour un appartement. Cette situation est due à la pénurie chronique de places de stationnement privées dans nos villes, et est d’autant plus évidente que l’on s’éloigne du centre-ville pour aller vers les banlieues. En plus de ces systèmes, d’autres critères beaucoup plus simples peuvent être adoptés, par le biais du coût de construction ou de la valeur de transformation.
Dans le premier cas, le technicien prend en compte la somme de tous les coûts nécessaires à la construction de l’immeuble, auquel il ajoute le prix du terrain à bâtir et le bénéfice de l’entreprise. Il est évident que cette évaluation convient aux bâtiments ordinaires et nouvellement construits. En effet, il serait assez complexe de rapporter un montant estimé aujourd’hui à une période antérieure où le bâtiment a été construit. Dans le cas de la valeur de transformation, elle est déterminée par la différence entre le prix final du bâtiment après rénovation, moins les coûts de construction nécessaires.